Les jouets c’est cher, encombrant (ils remplissent parfois les coffres des chambres de nos enfants), on ne sait pas toujours comment les choisir, il arrive que certains soient abandonnés après avoir fait très peu d’usage, parce qu’ils ne convenaient pas à l’enfant, ou simplement parce qu’ils n’offraient que peu d’intérêt . On sait bien que le marché du jouet vise chez l’enfant le consommateur potentiel, et qu’il suscite son désir éphémère par des publicités souvent trompeuses.
Et puis un jouet, même intéressant et adapté, peut être délaissé pendant de longues périodes, et hormis des jouets affectifs tels que peluches et poupées, il n’est pas forcément nécessaire de les avoir tout le temps à disposition, de les « posséder ». Au contraire, s’en séparer peut aviver un intérêt nouveau lorsqu’on le retrouve, et finalement augmenter le plaisir de l’enfant.
Pour faciliter une utilisation « raisonnée » des jouets, certaines municipalités mettent en place des ludothèques: un fonds de jouets et de jeux sélectionnés pour leur intérêt éducatif est mis à la disposition des familles , de la même façon que dans une bibliothèque, ou une médiathèque. On peut ainsi y emprunter un (ou plusieurs) jeu(x), le tester, et le réemprunter s’il nous a convenu. Pour fêter un anniversaire avec copains et copines, pourquoi pas un babyfoot, des jeux d’extérieur comme des échasses, des ballons sauteurs, ou encore des jeux de société ?
Ces ludothèques sont souvent des lieux très vivants: on peut s’y rendre avec ses enfants pour « essayer » les jeux, être conseillé, retrouver d’autres familles, et pourquoi ne pas imaginer que ce soit aussi un lieu de rencontre pour les assistantes maternelles, avec les petits qui pourraient jouer ensemble… ?